Nathia - Maison de Métlas, Patchi et de leur fille

Pix: Occupants de la maison

Leur maison est une maison plutôt isolée et éloignée des autres pour respecter l’intimité de ses habitants. L’architecture extérieure de leur habitation est directement influencée par le peuple elfe, puisque Patchi est une elfe ainsi que sa fille qui est demi elfe : la maison blanche et immaculée est très haute, des arbres verdoyants viennent chatouiller ses jolies fenêtres de bois clair et des fleurs développant un halo de magie elfique se trouvent sur la terrasse principale menant aux jardins enchantés. Ces fleurs, Patchi prend beaucoup de plaisir à les entretenir avec une nostalgie infinie et un filet de magie elfique qu’elle n’a toujours pas perdu. L’atmosphère intérieure de la maison reflète son ambiance quotidienne : chaleureuse, conviviale, agréable et familiale. Les poutres au plafond sont droites et d’un bois foncé raccordé au plancher de la maisonnette, les rideaux rouge bordeaux qui bordent les fenêtres sont soigneusement entretenus tout comme les jardins, car Patchi s’en occupe personnellement avec quelques jardiniers sûrs qu’elle a engagés spécialement à cet effet. Métlas ne participe pas souvent à l’entretien de la maison car il travaille à sa forge mais il assure la sécurité de la maison et de ses occupants ; si la maison n’est pas gardée c’est qu’aucun danger ne menace ses habitants ou alors que les gardes s’occupent déjà de surveiller sa fille Mayachi lors de ses parcours d’aventurière…

Histoire : Mayachi n’a pas le droit de travailler du fait que le ventre de sa mère – de la haute noblesse – anoblit, donc malgré le fait que le père de Mayachi soit un simple bourgeois, Mayachi est enfant de la haute noblesse elfe. Mais comme son père l’adore, elle a usé de cet atout pour que des aventuriers soient à son service et qu’ils partent avec elle en quête d’un trésor dans le désert. Grâce à ce trésor, Masou, son fiancé pourrait revenir riche et avec un commerce demander la main de Mayachi à Métlas. Ils réussirent à trouver le trésor et tous repartirent riches, tous mais un plus que les autres : Imrick ( personnage joueur ), car malgré le fait que Mayachi aimait Masou, elle aimait encore plus cet aventurier ; Masou était violent et la trompait régulièrement même s’il l’aimait. Entre Mayachi et Imrick, une passion amoureuse s’est développée et maintenant ils s’arrangent pour se voir. Imrick s’est fait anoblir par la Reine Nira, afin que de mauvais regards de la part des nobles ne puissent faire de mal à la réputation de Mayachi, Mayachi n’a toujours rien annoncé à Masou, mais sa relation avec Imrick a de bonnes chances de triompher.

De son côté Patchi est une elfe de la famille des Lédènswood qui a été décimé lors de la guerre de Kalindor, elle croyait qu’elle était la dernière survivante de sa famille, jusqu’à qu’un jour deux jeunes personnes se présentèrent à la forge de Métlas comme étant de cette Famille. Fou de rage, Métlas s’était emporté pour finalement les conduire chez lui et tenter d’en apprendre plus sur eux. Ils montrèrent leur bague de famille à Patchi et se présentèrent « Fïdà et Toritàs Lédènswood ». Patchi fut surprise, et elle les rejeta ; Patchi est muette parce qu’elle savait qu’elle était enfant née hors-mariage issue d’une infidélité de son père, il lui fit coupé la langue pour qu’elle ne le répète pas. Alors privée de sa famille, elle partit et Métlas la recueillit et se maria avec elle. Maintenant, elle ne voulait plus avoir à faire avec eux, mais elle se confia en leur disant que sa famille s’était Métlas et leur fille, mais qu’elle était triste quand Métlas parlait de rendre visite à sa tante ou à son cousin. Métlas accepta Fïdà et Toritàs avec un peu de réticence dans la famille, leur ouvrant la porte de leur demeure pour le bonheur de sa femme.

Ce qui se passait dans Lus I ! A continuer...



Métlas avait surpris le regard à la dérobée d'Imrick vers Mayachi, il sourit. Imrick était un gars brave, que Métlas appréciait et sa fille pouvait le fréquenter si elle le voulait, pour Métlas la classe importait peu, il était bien marié à une noble...

" Pour l'argent, je vais te payer tout de suite, oh, mais ce ninja ! C'est l'homme que j'ai engagé ! Donc je vais vous payer tous les trois. Alors pour chacun... 8 000 po. Vous le méritez bien, et ma fille vaut bien plus encore. Ah, Imrick tu veux nous voir au bal ? Nous avons une affaire à régler, mais Mayachi y sera sûrement. "

Métlas chercha dans un sac épais et sale, des bourses, elles étaient toutes de 5 000 po et il dû effectuer des transferts pour donner à chacun les 8 000 po dûs. Métlas prit dans ses bras Imrick, puis Manette et Chubb.

" Merci, vraiment merci. "

Il leva les yeux, son épouse arrivait. Il préféra laisser les Lédènswood discuter.



Mayachi sourit à Imrick et elle lui fit un signe discret et imperceptible qui le guidait vers une pièce. Elle quitta le salon et alla dans une autre pièce, car elle menait à l'endroit qu'elle avait désigné à Imrick.

" Au revoir et merci pour tout, Manette, Imrick, et ... Chubb, c'est ça ? "



Imrick prit l'argent, Méthlas avait toujours été très bon avec lui.
Mais il s'en voulait de ne pas etre plus discret.
Il ne fit pas l'affront de recompter et sourit.

"Tu reveras bientot cet argent Méthlas j'aurais un travail à te confier bientot.
Tiens toi pret ca ne sera pas une partie de plaisir."

Imrick saissit l'ocassion où Méthlas payé Manette et Chubb pour se camoufler dans sa cape et se rendre dans la piece indiquée par Mayachi.
Il était assez pressé, il devait au moins prendre un bain avant tout chose.

Une chambre? Qu'avait elle donc derriere la tete?
Cette jeune fille n'avait sans doute jamais appris le sens du mot
"patience".
Imrick s'etait laissé pieger facilement, il avait pourtant dit qu'il etait pressé, il pensait qu'elle voulait simplement l'entretenir en privé.
Apparament "l'entretien" durerait un peu plus longtemps que prévu.
Il posa ses armes contre un mur et s'assit à une chaise en enlevant un à un ses gantelets.
Il passa une main dans ses cheuveux. La quete n'avait pas été particulierement fatiguante mais il etait assez las.

"Me voici." dit il simplement. Le désir brulait dans les yeux de Mayachi il esperait simplement qu'elle ne comptait pas aler trop loin trop vite



Mayachi regarda Imrick avec " patience " [ :-_-': ], elle voulait lui dire que ce qui c'était passé n'était pas dans ses habitudes, qu'elle se sentait coupable et qu'elle ne savait vraiment que faire... S'il fallait continuer ou abandonner ?

" Imrick, j'ai l'impression d'avoir commis une erreur, de m'être conduite comme une fille de rue, tu dois si mal me juger. Elle baissa la tête telle une enfant grondée. Je ne sais pas si je ne t'ai pas engager dans une voie dangereuse, alors dis-moi : Continuons-nous ou Arrêtons-nous ? J'obéirais à ta décision. Choisis bien. "

Elle était plus sereine et le regardait les yeux remplis de larmes, inquiète.



Imrick la regarda un peu severement, elle choisissait tres mal le moment.
Il resta assis, toujours serein la regardant.
Il dit d'une voix qui se voulait douce et comprehenssive.

"Je te l'avais dit...Tu n'aimes que l'idée de l'aventurier, pas moi.
La question est...Aimes tu Masou ou non? Comptes tu l'epouser?
Et que veux tu faire de ta vie.
Si nous continuons...Je ferais mon possible pour etre annoblit et respecté à la cours. Mais nous devrons nous cacher pendant un moment, je ne veux pas risquer un duel avec Masou.
Si nous arretons...Chacun reprendra son chein comme si on ne s'etait jamais croisé.
C'est tout ce que j'avais à dire."



Mayachi se sentit mal et vexée lorsqu'Imrick la traita ouvertement de catin attirée par l'aventure. Elle lui colla une gifle retentissante :

" Comment peux-tu oser dire ça ? Je t'aime, c'est ce que l'on appelle un coup d'amour ! Mais je ne suis pas ce genre de filles fausse ! Et certainement pas une catin ! J'aimes Masou mais pas autant que toi, je ne compte pas l'épouser... puisque je ne suis pas sûre d'avoir l'amour absolue et je ne veux pas me marrier dans le mensonge. dit-elle en relevant son menton fièrement. Oui, je t'aime, je t'aime mais tu ne m'aimes pas... " finit-elle par conclure les yeux pleins de larmes.

" Je suis juste ta catin, est-ce ma noblesse qui t'attire plus que moi ? Oui, car l'hypothèse peut aller dans les deux sens, seulement moi je sais que je t'aime et si c'est un amour à sens unique, j'abandonnerais et je tenterais de ... t'oublier et sa voix se brisa.

° Tritesse infinie °



Imrick recut la gifle de plein fouet...Pourquoi l'arreter? Elle se serait encore plus énérvé.
Il resta la tete penché, impassible, sa joue rougissait un peu sous le coup.
Il regarda Mayachi en colere.

"Crois tu que je me donnerai du mal pour etre annoblit pour une catin?
Tu t'es jetée dans mes bras au bout de quelques heures passées ensembles. Et tu essayes de jeter la faute sur moi.
Qu'est ce qui me dit que tu ne m'abandonneras pas comme tu es en train de le faire avec Masou? Comment pourrais-je t'aimer si tu cède si facilement?
Apres tout c'est pour l'épouser que tu as entrepris cette dangereuse quete."



Mayachi les yeux pleins de larmes le regarda.

" Je... je croyais avoir rencontré le grand amour, cet amour si fort, mais voilà j'en ai rencontré un autre tellement plus fort d'amour. Si tu n'as pas confiance en moi, je le comprends et rejette moi tout de suite. "

Elle battit des cils et les larmes perlèrent sur sa joue rose.

" Je t'aime plus que tout et jamais je n'ai ressenti ça, un amour fou et soudain, c'est vrai. Imrick, mets fin à mon amour pour toi en me rejettant mais ne me fait pas souffrir si tu ne m'aimes pas... "

Mayachi avait une façon touchante de pleurer mais bien à elle, sa timidité empêchait son visage d'avoir de l'expression seuls ses yeux pleuraient. Elle murmura :

" Peut-être que je n'aurais pas dû... "



Imrick la regardait pleurer, il se demandait si elle pleurait par amour ou si ellepleurait de rage de voir quelqu'un lui resister.
Il s'approcha doucement et essuya ses larmes.
Il approcha son visage de l'oreille de la jeune demi-elfe et murmura

"S'il avait fallut te rejeter je l'aurais fait dans le desert, c'est trop tard maintenant, je ne puis plus reculer."

Imrick se mit à la fenetre et ecarta à peine un rideau sur la cour vide pour voir ce qui s'y passait, rien, ni personne ne s'y trouvait.

"Il se fait tard, je vais devoir partir Mayachi, je dois aller à ce bal maintenant"



Mayachi brûlait d'envie de dire à Imrick " On s'y retrouvera ? " mais une phrase plus méchante vint à sa bouche :

" Alors maintenant je suis une charge qu'on doit accepter de prendre ? "

Elle le regardait les yeux brûlants de tritesse, ne comprenant plus vraiment quels étaient les sentiments d'Imrick à son égard. Elle se dit qu'elle pourrait bien le rejoindre au bal, mais s'il ne lui proposait pas, c'était qu'il ne souhaitait pas l'y voir...

° Déception °

Elle cala sa tête sur l'épaule d'Imrick, tristement.

" C'est cela, n'est-ce pas, ce que je suis, une simple charge ! Une princesse gâtée, sans caractère... "



Imrick la regarda un peu deconcerté qu'elle prenne chacune de ses remarques à contre sens, Il eut un petit sourir ironique et dit.

"Oooh je crois que tu ne me donneras jamais l'occasion de te trouver sans caractere."

Il se frotta un peu la machoire pour lui rappeler la gifle qu'il avait recut.

"Je n'y peut rien si tu comprend ce que je dis de travers et ne comprend que le pire. C'est sans doute que tu as une aussi pietre opinion de moi que celle que tu crois que j'ai de toi.
Bon j'espere te retrouver au bal, mais repose toi, c'etait ta premiere quete et elle n'etait pas simple."

*Il serait plus prudent de sortir pas la fenetre*

Imrick prit ses armes et ses gantelet, entrouvrit la fenetre et sauta. elle n'etait pas haute il ne se fit rien, de toute maniere son casque lui aurait fait atteindre le sol sans problemes.
Puis il sortit de la propriété de Méthlas discretement grace à se cape puis se dirigea vers les bains lui aussi



Mayachi sourit en regardant Imrick partir, c'était ce qu'elle aimait chez lui, cette façon de la calmer tout en l'énervant. Une espèce d'adrénaline, il ne se pliait pas sans broncher à ses désirs, pas comme... Masou, même si elle avait toujours de l'affection pour lui. Elle ouvrit les rideaux la tête emplie de pensées amoureuses. Il lui avait proposé d'aller au bal, il fallait qu'elle soit belle. La nuit était sombre et belle, il fallait qu'elle aille vite au bal. Elle appela sa domestique, qui lui ouvrit les sources thermales de leur demeure. Elle se déshabilla et rentra dans l'eau chaude, sa servante la frotta d'huiles, la massa et l'habilla d'une robe rouge somptueuse, avec des volants virevolants à chaque pas de Mayachi, accompagnée de magnifiques escarpins noirs et d'un châle. Elle s'observa longuement dans une écaille de dragon, [ miroir ] elle se maquilla avec des plantes, un art qu'elle avait appris au près des elfes. Ensuite sa coiffeuse arriva, défit ses cheveux maintenant propres et les peigna soigneusement. Elle lui releva les cheveux en un chignon raffiné et complexe laissant quelques mèches ondulées s'échapper. Mayachi fin prête pour le bal sortit dehors seule.

Suite de ce qui se passait dans Lus I...



Fïdà, Toritàs et la mère de Mayachi étaient en face, ils se demandèrent si cette femme était bien de leur famille, car ils ne l'avaient jamais vue puis, par politesse ils la saluèrent, puis ils lui dirent :

"Je suis Fïdà Lédènswood, votre marie n'a pas voulu nous croire quand on lui a montré notre bague familiale."



"Moi je m'appelle Toritàs, nous sommons les enfants de Tyreluis et Jriuuta qui sont mort pendant la guerre de Kalindor.

Il se sentit mal en évoquant ses parents

°Peine°

"Je voulais rassembler ce qui reste de ma famille vous comprenez ?"[/center]





La femme, assise sur le bureau, posa les yeux sur les deux autres elfes. Elle regarda la fille et le garcon, intensement, et se mit a ecrire. Au bout d'un quart d'heure, elle tendit les fueillets rediges dans une ecriture noble, digne et rafinnee a son mari, qui, mal assure, les lus a voix haute.

"Elfes. Vou etes en effet des membres de la famille de Ledenswood, je reconnais en effet mon frere et ma soeur. Ne prennez pas cette phrase pour une formule de politesse, c'est la verite, je suis une batrde nee hiors mariage. Votre pere n'a pas toujours ete aussi droit que devraient l'etre un elfe, je vous l'accorde.... mais...."

La voix de Metlas se brisa. Il se mit a pleurer, la femme se remit a ecrire. Rassemblant son courage, Metlas s'expliqua. Lentement, en pleurant, les larmes perlant dans a barbe, et la femme, avant qu'il ne commence son histoire, lui tendit un feuillet, qu'il lu rapidement.

"Ma femme est muette, parce qui'on..... lui a couper la langue... parce qu'elle savait pour sa naissance. On l'a ensuite exilee ici, et elle a consnetit a me marrier. Le jour de nos noces, elle m'a dit qu'elle afait le sermetn de ne pas pleurer.... et moi, ce n'est que maintennant que je comprend."

La femme lui tendit ensuite sa bague, Metlas, fourrant le papier dans la main de l'un des deux jeunots, pris la bague, et alla la jeter dans le feu.

"Le papier... il y a ecrit dessus qu'elle erenonce a sa famille, puis que a famille a renonce a elle. Maintennant, allez-vous en. S'il vous plait.'



Fïdà était très triste que sa soeur écrive de telles paroles de désespoir. Elle pensait que la famille était une devise pour la vie et qu'on ne pouvait pas en être rejeté. Dans le coeur de Fïdà, la femme de Métlas était toujours sa soeur.

* Si la famille l'a rejeté, pas moi ! *

Elle exprima à haute voix ses pensées :

" Si vous n'êtes plus dans la famille Lédènswood, vous l'êtes toujours dans mon coeur. Je pense que quand on a un frère ou une soeur ou une mère ou un père, il le reste pour la vie. Et la famille Lédènswood n'est plus, car les trois quarts ont été dessimé pendant la guerre de Kalindor. "

Fïdà pleurait maintenant à chaudes larmes à la fois de joie de retrouver sa soeur et de tristesse de voir ce qu'elle avait enduré. Elle se jetta dans ses bras en pleurant.



Dès que Toritàs avait entendu la lecture de Métlas, il s'était mis à pleurer. Et juste après Fïdà, il avait rejoint ses soeurs.

" On ne se quittera plus jamais, hein grandes soeurs ? "





La femme reprit son encrier, sa plume et un feuillet. Trempant la plume dans l'encrier, elle couvrit la feuille de son ecriture serree, nerveuse et belle. Cette fois, elle tendit le feuillet a Finda, lui intimmant de lire a voix haute.

Me couper la langue n'a pas etequ'une torture, savez vous tout ce qu'il y a eu dans le deomaine de ma pensee? etre torturee pour sa naissance, acte dont l'on est jamais coupable? Souffrir pour un autre, quand on est innocent et que lui est pecheur? L'eglise est bien belle, avec ses sermonts sur le bien fonde de souffrir a la place d'un autre, aucun de leur membre n'a jamais etre battu presque a mort pour etre ne batard. Je crains que pour moi, les Ledenswood ont perdu tout attrait depuis que je suis nee.

Metlas regarda sa femme, regretant que ces choses qu'elle racontait a ses deux jeunots, elle ne lui en avait jamais rien dit. Amer, encore une fois, mais cette fois par son initiative, il demanda au deux jeunes gens de sortir.



Fïdà foudraoya Métlas du regard, elle le méprisait mais en même temps elle pensait à aller chez un alchimiste pour acheter une potion qui ferait repousser la langue de Patchi.

" Métlas, essayez-vous de nous éloigner, mon frère, Patchi et moi ?? "

* Et si on allait voir un achimiste pour sa langue ? *

" Patchi, ne pleures plus, peut-être que les autres membres de la famille t'ont rejeté mais pas nous. Laissons tomber cette histoire et demain nous irons voir un alchimiste pour qu'il soigne ta langue. Et plus personne ne te martyrisera, je te le promets... "



Toritàs était toujours dans les bras de ses soeurs aînées, il se releva et se trouvait en accord total avec sa soeur. Il sortit une bourse et dit :

" Nous avons huit mille po, nous payerons le prix qu'il faudra pour la potion qui te soignera ! Et tu pourras de nouveau parler et nous te protègerons pour que personne ne se moque de toi ou te batte. "

Toritàs avait l'arc à la main et la larme à l'oeil.





Métlas allait se jeter sur les deux enfants qui importunaient sa femme et blessaient son orgeuil en étant les récepteurs de secret que sa femme ne lui avait pas dits mais Patchi mit une main sur son coeur, se dégagea de l'étreinte qui l'étouffait et se mit à écrire rapidement de son écriture fine et serrée. Elle tendit à Métlas un mot. Métlas lut avidement le mot de sa femme puis il entreprit de lire la lettre de sa voix brisée par l'émotion :

|||||| = lecture de la lettre

|||||| = interruptions de Métlas

" Je ne peux effectivement vous punir de ce que vous n'avez commis, mais si mon très cher mari n'est pas favorable à votre venu, je ne peux rien. Mon amour, voyons, jamais je ne m'opposerais à ce que tu souhaites... "

* Ah ! Que ces morveux sèment la discorde ! *

" Au fond de moi, j'ai toujours rêvé d'une famille puis je l'ai eu : Métlas, mon mari et ma fille, Mayachi, seulement il est vrai que lorsque Métlas me parle d'inviter sa famille, j'ai mal, terriblement mal. Patchi ! Je ne voulais pas te faire mal ! "

Patchi sourit tristement et hocha la tête comme pour dire "Je sais".

" Alors avoir une famille à moi, ne serait pas si mal et puis vous n'avez pas dû être beaucoup élevez par "père" puisqu'il n'a jamais regardez ses enfants avant qu'ils soient vieux et sages. Mais mon mari n'est pas d'accord, j'aurais pourtant voulu vous garder au près de moi, vous serrer dans mes bras et vous aimer comme une grande soeur. Vous aidez lorsque tout va mal, vous hébergez quand vous n'avez de logement... Mais ça m'est impossible car lorsque Métlas m'a recueillie, j'ai sû qu'il était ma famille et c'est à cette famille que je donne priorité. Patchi, je t'autorise à faire ce qui fait du bien à ton coeur ! Je t'aime et ton affection pour moi me va droit au coeur, j'accepte que tu restes avec ta SECONDE famille. "

* J'arrive pas à croire que je fasse une telle chose... Ah, mais c'est pour ma Patchi... [ ] *

Patchi sourit et de ses yeux bleus des larmes sortirent de joie sûrement mêlées avec celle de sa tristesse refoulée.



Fïdà sauta dans les bras de Métlas débordante de joie qu'il l'aie acceptée dans sa famille.

" Merci... Puis-je vous appeler beau-frère ou dois-je vous appeler tout simplement Métlas ? En tout cas c'est un honneur de faire parti de la même famille que vous. "

Elle se sentait bien, mais un peu gênée d'être dans les bras d'un homme qu'elle ne connaissait presque pas.



Toritàs se contentait de sourire n'osant pas trop avoir des contacts directs. Il était revenu dans les bras de Patchi.

" Je t'aime beaucoup, Patchi. Pour rien au Monde, je veux que tu sois malheureuse ! "

couleur : rouge

couleur : marron

Métlas allait repousser Fïdà car il n'était pas habitué aux marques d'affection, mais se disant qu'il devait être poli avec eux pour Patchi, il posa une main sur l'épaule de sa belle-soeur tout en l'éloignant un peu.

* Ne m'appelles pas beau-frère ! [ ] *

" Voyons, continuez de m'appeler Métlas... "

Il vit que Toritàs était encore dans les bras de Patchi, il se sentait mal, il voulait y être dans ses bras, c'était SA place.

° Jalousie ! °

* Peut-être suis-je un peu jaloux... Arrête un peu Métlas ! Ils sont contents de se retrouver... C'est rien ! *

Il remarqua que Patchi écrivait, certainement pour répondre à son... à son... Oh ! Et zut pour répondre à son frère ! Elle ne tendit pas le papier à Toritàs mais à Métlas, Métlas en fut touché et cessa de jalouser sa femme, qui la préférait.

" Toritàs, je t'aime bien fort. Tout comme Fïdà. Mais j'aime aussi si ce n'est plus Métlas et Mayachi, car je les connais depuis plus longtemps que vous. Je t'aime aussi ma douce Patchi ! "

Métlas vint et serra dans ses bras sa femme, qu'il embrassa tendrement sur la joue. Métlas qui avait cessé d'entourer de ses bras forts sa femme, termina de lire le papier.

" " Je suis heureuse comme je suis et je n'ai pas envie que ma langue repousse. À quoi bon ? Je peux communiquer et c'est le principal... Patchi, tu n'as pas besoin d'une langue pour te faire aimer ! "



Fïdà était très émue de retrouver sa soeur et interloquée du fait qu'elle ne reveuille plus parler. Elle sentait que Métlas la repoussait. Elle fit un signe à son frère de s'éclipser pour que Métlas et Patchi aient du temps pour eux. Elle vit un tableau dans leur salon qui représentait une jeune elfe, elle se doutât que ça devait être Mayachi, sa nièce. Avant de descendre dans les escaliers, elle fit un signe "d'au revoir" de la main à Patchi qui les avait vus partir.



Toritàs retint sa soeur, il devait se rendre au bal pour faire hommage à Nira, la reine de Nathia. Et il fallait qu'ils aient des costumes, il s'adressa d'abord à sa soeur puis à Métlas :

" Fïdà ! Il nous faut des costumes avant de nous rendre au bal. "

" Métlas, auriez-vous des costumes pour aller au bal de Nira ? Car nous avons vu en venant que le Tailleur était fermé. "

Fïdà était très émue de retrouver sa soeur et interloquée du fait qu'elle ne reveuille plus parler. Elle sentait que Métlas la repoussait. Elle fit un signe à son frère de s'éclipser pour que Métlas et Patchi aient du temps pour eux. Elle vit un tableau dans leur salon qui représentait une jeune elfe, elle se doutât que ça devait être Mayachi, sa nièce. Avant de descendre dans les escaliers, elle fit un signe "d'au revoir" de la main à Patchi qui les avait vus partir.



Toritàs retint sa soeur, il devait se rendre au bal pour faire hommage à Nira, la reine de Nathia. Et il fallait qu'ils aient des costumes, il s'adressa d'abord à sa soeur puis à Métlas :

" Fïdà ! Il nous faut des costumes avant de nous rendre au bal. "

" Métlas, auriez-vous des costumes pour aller au bal de Nira ? Car nous avons vu en venant que le Tailleur était fermé. "

Ils partirent au bal avec de magnifiques costumes...

Métlas avait quitté ses clients certainement interloqués par le fait qu'il soit parti si vite sans les satisfaire.

* Tant pis... * songea Métlas.

Après tout, il était fatigué et las. Ses yeux étaient cernés de noirs et étaient devenus petits à cause de la fatigue. Sa barbe et ses cheveux roux semblaient si ternes, ses traits étaient tirés, il n'avait pas dormi depuis deux nuits. Cela peut sembler peu, mais Métlas pratique une profession très fatiguante, sans cesse debout et obligé d'être aimable et courtois avec ses clients même lorsqu'il n'en peut plus. Il marchait depuis quelques minutes car sa maison se situait dans Nathia, ce qui était un grand privilège car Nathia était une ville très propre, très chère et possédant peu de logements. Les autres se trouvant aux alentours de la ville, ce privilège lui était sûrement dû grâce à sa réputation, au fait qu'il fournisse les armées et la Reine de Nathia en armes mais aussi que Nira soit une amie très proche de sa fille Mayachi. Les rues de Nathia étaient très éclairées et lorsqu'une ruelle semblait trop sombre à Nira, elle envoyait des porteurs de torches qui éclairait la ruelle le soir, car d'après La Grande Reine de Nathia les brigands profitaient souvent de l'obscurité pour s'en prendre aux Nathiens ce qu'elle trouvait inadmissible ; son peuple est un peuple de combattants loyaux. Il commençait enfin à apercevoir sa,maison blanche et haute, aux douces courbes elfiques, une légère brise venait chatouiller les branches des arbres. Il traversa le petit jardin d'entrée - le grand jardin faisait plusieurs hectares et se trouvait derrière la maison - il mesurait chacun de ses pas de façon à ne pas piétiner des fleurs ou des branches : sa femme lui avait donné le respect des plantes et des fleurs. Il poussa la porte de chêne et cria de sa voix forte :

" Je suis rentrée mes fées ! "

Métlas s'adressait ainsi à sa femme et sa fille - en supposant que Mayachi soit là - il resta un instant immobile, et ce qu'il attendait arriva : sa femme et sa fille se jetèrent dans ses bras. Cela faisait deux jours qu'il n'était pas rentré et malgré leurs dires elles avaient craint pour sa vie.



Mayachi était gracieuse comme à son habitude et ses yeux pétillaient de joie. Elle avait pris son père par le cou de ses longs et fins bras. Elle s'exclama de sa voix claire :

" Mère et moi, nous languissions de toi ! Tu vas bien ? "

" Bien sûr, mon enfant. "

" Père, regarde tes yeux, tu as l'air très fatigué. " s'exclama Mayachi, préoccupée.

Elle observa d'avantage son père, elle remarqua qu'il semblait avoir maigri et s'en inquiéta. Pourtant elle n'en fit pas la remarque car elle savait que son père serait d'avantage fatigué par ses inquiètudes.

" Mère et toi, allez vous reposer. Je vais vous laisser, je vais sortir en ville sûrement. "

* J'aimerais aller voir Imrick. Ca fait tant de temps, il me manque... *

" Je vais suivre ton conseil, ma chérie. Tu as raison comme toujours. Je t'autorise à sortir, amuse-toi bien. "

Métlas pris dans sa grande main caleuse - à force de travailler - la douce et fine main de sa femme, Patchi. Elle semblait d'accord pour aller se reposer à ses côtés. Il avait établi un moyen de communication permanent entre lui et Patchi avec bien sûr l'accord de Patchi. Ils arrivaient à se transmettre leurs pensées. Ils montèrent l'escalier, avec lenteur, main dans la main, pour finalement pénétrer dans leur chambre aux tons colorés et s'allonger sur leur large lit d'ébène.