Almée - L'auberge et taverne de Marie

Marie reçut un choc lorsque la jeune fille très impolie lui tomba dans les bras. Elle se dit qu'elle s'était montrée bien dure avec une jeune fille boulversée et qui culpabilisait pour un crime qu'elle n'avait pas commis. Elle sentit les cheveux de la jeune fille sur son épaule, et d'une main douce et ferme, elle la releva, elle sortit de son tablier un mouchoir en tissu fin. Elle tapota le dos de l'enfant et lui proposa le mouchoir :

" Je suis vraiment désolée de vous avoir si mal jugée, ma pauvre enfant. Tenez ce mouchoir, il est propre. Mais ne vous mettez pas dans cet état-là, nous allons discuter. Asseyez-vous... hmm, disons à cette table au fond, comme ça personne ne pourra rien entendre de notre conversation. En attendant je vous apporte vos bières. Cessez de pleurer. "

* Mon dieu, j'espère qu'elle ne m'en veut pas... *

Marie souhaitait de ton son coeur aider la pauvre femme car elle était d'une nature généreuse et aimait rendre service aux gens. Elle se dirigea d'un pas vif et régulier vers le comptoir, elle le contourna pour se trouver en face de clients accoudés. Elle en profita pour les servir rapidement, certains prenaient des breuvages forts et puissants de Nathia contre lesquels Marie les mettait gentillement en garde. Après s'être acquittée de toute sa besogne, elle servit des bières d'un format spécial très mousseuse et peu alcoolisée pour ses visiteurs. Elle se dirigea vers la table qu'elle avait indiquée à la jeune fille, elle s'assit et regarda la jeune fille.

" Alors, comment vous appelez-vous jeune fille ? "

Marie était toute ouïe et prête à recueillir les confidences de la jeune fille désespérée.

Manette regarda Amandil bizarrement elle ne se souvient pas d'avoir une cousine surtout aussi bizarre. Elle regarda Amandil et rigola ironiquement :

*Sur qui je suis tombé encore ? *

"Vous prétendez être ma cousine ? Après la mort de mes parents, j'ai vécue seule comme je pouvais. Si j'avais eu une famille, elle m'aurait accueillie ; envoyé une lettre ou même déposé des fleurs sur la tombe de mes parents mais personne n'est venu. Ce que je considérais comme ma famille est morte ! Et qui vous a dit que j'accepterai de m'occuper de vous !! "

Manette regarda Amandil dans les yeux. Amandil ne disait pas la vérité elle évitait le regard de Manette. C'est vrai que Amandil lui ressemblait au fond : Leur nez se ressemblait et leur bouche était identique. Mais cela ne faisait pas de Amandil sa cousine.

*Bon je veux qu'elle soit franche*

"J'aimerais que vous soyez franche !! Tout à l'heure vous m'avez menti."

°Réflexion°

"Je ne connais pas votre prénom pour commencer !"

°atente°

Manette fixer profonderment amandil dans ses yeux puis elle regarda le décore de l'auberge ou elle se trouver les siége était confortable même si il était l'égerment usé , les mur donner une imprésion de grandeur a cette petit piéce , et les fenêtre éclairé les lieu d'une lumiére ni trop fort ni trop faible .Le plancher en pin etait bien poli et le bar bien présenter .Cela ne gener pas manette de parler a une inconu puisqu'elle était dans la taverne au chaud.

Rubi devait à tout prix passer par derrière car elle ne pouvait pas entrer décemment dans l'auberge avec sa fille dans les bras. Elle contourna l'auberge en tachant d'être discrète, si Perle savait marcher, elles auraient pu tenter d'autres feintes, l'une rentrant par derrière ou l'autre par devant. Ce n'était pas le cas, et marchant tant bien que peine, titubant sous le poid de l'enfant qu'elle portait depuis plusieurs heures, elle s'approcha de la petite porte de bois grisâtre. Elle tourna délicatement la petite poignée qui fit un petit cliquetis, Rubi fit de grands yeux effarés à Yris. Elle montrait la porte avec une expression si béate qu'elle n'arrivait pas à parler, réussissant seulement à produire de petites onomatopés. Sa joie était retombée si rapidement, elle qui était si fière d'habiller correctement sa fille était maintenant si désemparée. Elle tenta de se remettre tant bien que mal, c'était si improbable que Marie les ait découvertes mais comment cela se faisait que la porte soit fermée ? La porte n'était jamais fermée, la seule solution était qu'une vieille servante stupide ait voulu lui faire payer les pleurs de sa fille la nuit. Car tout le monde sait qu'un enfant en bas-âge se réveille souvent la nuit. Elle regardait Yris sans un mot, elle ne tremblait plus, elle était simplement pâle comme la mort, et dieu sait que la mort est pâle. Elle ferma ses yeux pour se calmer, faire cesser son coeur de battre si vite, elle tenait fortement Perle qui ne disait pas un mot, comprenait-elle la gravité de la situation ? Sûrement car elle n'embêtait plus sa mère avec ses petites remarques si enfantines. Rubi savait qu'elle devait s'adresser à Yris pour qu'elles trouvent une solution ensemble :

° Panique °

" Comment... com-ment faire ? Ma-ma-rie ne doit-doit pas sa-voir. "

Les pensées de Rubi s'étaient arrêtées, elle était incapable de penser en proie à une panique si vive. Yris devait sûrement paniquer elle aussi, non, elle ne risquait pas d'être découverte avec un enfant, elle n'avait rien à craindre. Mais Rubi ne voulait pas perdre Marie, ni son enfant, ni son emploi, sa vie lui convenait jusqu'à maintenant. Comment allait-elle s'arranger ? Elle qui était si froide et grande devant tous, elle qui brillait par son calme et sa sagesse ne pouvait les garder lorsqu'il s'agissait de sa fille.

Yris était angoisée et en panique, elle ne voulait pas que Rubi aie des ennnuis. Elle cherchai en vain une solution. Si Marie était au courant de la situation, Rubi perdrait son travail dans l'auberge, elle perdra sa famille et elle n'aura pas d'endroit où loger : ce serai vraiment un drame. Yris ne voulait pas se retrouver seule dans l'auberge, elle commençait tout juste de se lier d' amitié avec Rubis et avait fait la recontre de sa fille Perle qui était très attachante et mignonne. Elle se sentit nostalgique mais ne voulait pas perdre espoir, elle se devait de trouver une solution pour sauver Rubis et sa fille de cette galère. Yris était très agressif quand elle pouvait peut-etre qu'elle pouvait casser la poignée, ou tout simplement dire toute la vérité à Marie, sa vaudrait mieux que de casser la porte et avoir encore plus d'ennuis. Elle se se sentit desespérée et était trop paniquée pour pouvoir réfléchir a des solutions.

* Comment on va faire et cette pauvre Rubis, elle ne méritait pas du tout sa ! *

° Panique+ Angoisse+Desespoir °

" Rubis ne t'inquiète pas, on av trouver une solution, il faut seulement refelchir à ce problème. Peut-être que Perle pourait jouer la comédie ?"

Yris se sentait confiante et regardait Rubis avec determination. Il fallait que Perle joue la comédie c'était un des seuls recours à problème qui devenait pesant. Elle ne voulait pas perdre Rubi et Perle, qui étaient devenues comme des compagnons de vie. Elle qui était indépendante, elle ne voulait pas les quittait d'aussi peu.

* Je ne pourrai jamais me défaire de Rubis et Perle ! *

Un larme coula sur sa joue. Elle l'essuya d'un coup de main furtif.

° Tristesse °

Rubi sentit l'émotion d'Yris et la tristesse qui l'animait. Les beaux yeux froids de Rubi devinrent plus doux et jetèrent sur Yris un regard enveloppé de douceur et de reconnaissance. Les longs cils de Rubi encadraient ses yeux en forme d'amande, sa peau pâle la faisait souvent passer pour une jeune fille de bonne famille quant à la forme et la texture de sa bouche, elles sont d'une infinie perfection, d'une voluptée fulgurante. Elle jetai de temps à autres d'autres regards, inquiets et furtifs, mais elle réfléchissait car ses yeux s'étaient animés comme des braises, brillants et vifs, elle trouverait une solution car elle avait retrouvé sa sagesse. Elle observait ses ongles à l'aspect soigneux car Rubi ne se servait pas beaucoup de ses mains pour travailler mais plutôt de l'ensemble de son corps, pour danser.

Perle regardait les deux jeunes filles dont l'une était sa maman et l'autre une inconnue très gentille. Elle rit quand la jeune inconnue demanda si elle savait jouer la comédie. Ses petites canines pointues, jeunes et fraîches, brillaient lorsqu'elle rit d'un rire envoûtant et cristallin.

" Dis-moi quoi dire. "

Rubi repris d'une voix maternelle et clémente : " Non, mon coeur, c'est dis-moi ce que je dois dire, s'il te plaît. Yris est gentille mais tu dois la respecter. "

" Pardon Yris. " baffouilla-t'elle avec gentillesse.

Rubi lui fit un bisou pour l'encourager à continuer, si fière de voir sa fille si polie et intelligente.

" Dis-moi ce que je dois dire, s'il te plaît. " répéta-t'elle avec le même accent enfantin.

Rubi ne pensait même plus au problème qui les maintenait à la porte, tant elle s'occupait de l'enfant qui parlait tant bien que mal. Elle sentait la joie et la fierté remonter en elle, elle souriait d'un sourire si éclatant qu'on ne lui avait jamais vu. Rubi n'oserait jamais avoué à Marie qu'elle avait eu un enfant d'Idichy, car Marie connaissait les meurs de tels endroits comme la taverne d'Idichy car en tant qu'aubergiste elle connaissait toutes les tavernes et leurs patrons. Elle finit par repenser au problème, le visage plus détendu et moins crispé.

" Peut-être que tu pourrais entrer avec Perle et dire à Marie que tu souhaites lui offrir à manger et qu'ensuite tu la raccompagneras chez elle, non ? Dans la cuisine tu m'ouvriras la porte et j'entrerais cacher Perle dans ma chambre. Mais si, Marie s'aperçoit que tu ne ressors pas avec Perle... ah, qu'est-ce que c'est compliqué. Et si... Perle entrait seule dans l'auberge alors que nous sommes déjà entrées, et que nous faisions semblant de l'emmener quelque chose puis de la ramener chez elle, car elle nous a dit où elle habitait. Ensuite, il suffirait lorsqu'on lui donne à manger d'ouvrir la porte et de rentrer par cette même porte après avoir fait semblant de la raccompagner... Non, c'est idiot. "

Rubi réfléchissait dans le silence le plus simple, laissait l'air l'envahir, se laissant aller devant la porte, réfléchissant simplement comme ce n'était qu'une broutille.

Yris était toujours émue, elle soutenait toujours le regard chargé de tendresse de Rubi. Elle repris confiance en elle et réflechit avec Rubis aux soultions qu'elle pouvait trouver pour résoudre ce problème pesant.
Elle savait que si Marie était au courant de l'histoire, ce serait fini pour Rubi et sa fille, elle ne voulait pas que cette amitié si nouvelle se finisse en un tragédie. Yris regarda Perle et pensa qu'elle pouvait jouer la petite orphéline qu'on a trouvé dans la rue sans avoir mangée, ni boire. Elle s'adossa à la porte : Yris avait marché trop longtemps avec Rubi et Perle. Elle réfléchit encore mais ne trouva pas d'autres idées à part la première.

* C'est la seule solution qui puisse resoudre se problème, si jamais Marie est au courant de toute cette mascarade, Rubis sera dans de beaux draps ! *

° Confiante + Angoisse °

" Rubis j'ai une idée, et si on disait que Perle est une enfant abandonnée qui n'a plus d'endroit où loger, sans famille, ni rien et on fera croire que ces chaussures lui sont destinées, non ?

Yris était confiante mais ne voulait pas perdre cette compicité qui c'était installée entre elle et Rubi. Elle savait qu'elle avait du chemin à faire et que cette aventure ne se passera pas sans Perle et sa mère, elle lança un dernier regard à ces deux compagnons, si jamais elle se quitterai à ce moment meme ,Yris serait perdu, désorientée et surtout seule ....

* Rubis c'est notre seul recours, s'il te plaît dis oui ! *

°Panique + Stress + Tristesse°

Yris regardait toujours Rubi et Perle comme si c'était un adieu, elle avait les yeux remplis de larmes qui ruisselaient sur sa joue.

Rubi observa avec un étonnement grandissant l'idée d'Yris, puis elle secoua la tête catégoriquement. Il fallait suivre le premier plan : une enfant pauvre à qui Yris offrira le couvert. Rubi était décidé c'était la seule solution et surtout, il ne fallait pas que Marie voit Rubi et Perle ensemble car elle trouverait très rapidement l'air de ressemblance et comprendrait, et ça, Rubi ne pourrait jamais l'accepter. Elle avait une dignité et cette dignité n'avait pas été brisée à la naissance de Perle car elle la considérait comme une joie, mais face aux autres, elle n'aurait plus de dignité, surtout face à Marie. Elle n'osait se confier à elle, car son jugement était important pour elle et elle ne souhaitait pas le voir se déteriorer, n'était-ce pas normal au fond ? Alors, Rubi s'éclaircit la voix et dit d'un ton clair :

" Alors, Yris tu vas entrer avec Perle dans tes bras, Perle tu ne dirais pas un mot, à part peut-être bonjour. Fais semblant d'être émerveillée par la richesse de l'auberge mais en silence, compris ? Yris, tu diras bien fort devant tout le monde que tu donnes le couvert à Perle et que tu la ramènes chez elle ensuite au près de ses parents. Dans la cuisine au moment de lui donner à manger tu ouvriras la porte. Lorsque Perle aura mangé, vous sortirez ensemble dehors pour faire semblant de la raccompagner. Vous me rejoindrez derrière, tu me confieras Perle avec qui je rentrerai par derrière et tu rentreras seule par devant comme si tu l'avais raccompagnée... Compris ? "

Joignant le geste à la parole, elle fit un bisou à sa fille qu'elle confia à Yris. Elle caressa la joue fraîche de sa petite fille, et se dit qu'un détail semblerait suspect à Marie : les magnifiques sabots d'Ophéline Dorée. Elle les lui ôta et les garda avec elle.

" Mon bébé, ai l'air pauvre d'accord et timide. "

Elle les observa, priant pour que ça marche, pour que tout se déroule correctement et que Marie ne se doute de rien. De plus Rubi était exténuée, elle n'avait qu'une envie : se coucher.

* Faites que ça marche... Mon dieu, faites que tout se passe bien... *

" Allez-y, vous pourrez le faire sans problèmes, il suffit d'être convaincante, vous pouvez le faire, j'en suis sûre. "

Elle prononçait ces paroles comme pour se rassurer elle-même tout en regardant gentillement les deux filles : elle essayait de s'imaginer la scène et la réaction de Marie. Elle serait favorable à son avis, et elle la connaissait bien son aubergiste.

Manette regarda Amandil dans les yeux cette fois Amandil disait la vraie vérité la cruelle ; mais vraie vérité. Manette regarda Amandil d’un regard satisfait puis Manette pencha sa tête en arrière et réfléchit :

°Réflexion°

Manette avait un sourire en coin, elle pensa qu’une fille de bonne famille comme Amandil devait avoir de quoi payer l’aide de Manette. En fait Amandil ressemblait beaucoup à Manette elles ont toutes les deux étés seules pendant des années sans frères, ni sœurs, ni parents sur qui compter. Mais Amandil avait l’argent :

°Satisfaite°

« Amandil je veux bien accepter que tu restes avec moi pour échapper à tes horrible parents, mais cela me reviendra cher de te garder près de moi, il faudra que j’achète plus de nourriture, plus de bains, plus de lits … Donc si tu veux rester avec moi il faudra être convaincante dans les prix ! Sinon je suis désolée mais je ne pourrais pas m’occuper de toi j’enverrais une lettre à tes parents pour qu’ils viennent te chercher ce serait dommage tu devras te marier et avoir des enfants avec quelqu’un que tu n’aimes pas ! Alors je n’attends plus que ta réponse !! »

°Sadisme°

*Non, vraiment je suis horrible et vraiment très méchante avec elle, Mais elle va payer pour ce que sa famille a fait subir à mes parents, mais apparemment elle déteste ses parents autant que moi c’est plutôt un avantage !! *

Manette attendait avec attention la réponse de sa chère cousine adorée. Manette s’amusait à montrer son impatience en faisant des catapultes sur les gens du bar avec une cuillère et du sel. Manette reposa brusquement la cuillère et fit un sourire focu discrètement parce qu’un client venait de recevoir du sel dans les yeux.

Yris était satisfaite par la réaction de Rubi, elle avait retrouver le sourire après cette dure journée. Yris approuvait la première idée de Rubi. Elle prit Perle dans ses bas qui celle-ci ne disait pas un mot, Yris se sentée bizarre c'était la première fois qu'elle avait un enfant dans les bras. Yris tenait tant bien que mal la petite fille, elle était très maladroite. Elle entra dans l'auberge avec Perle et s'avança vers Marie, ses mains tremblaient, Yris était très angoisée, si Marie découvrait la vérité, toutes les trois seraient dans un gros pétrin. Son corps se raidit quand elle approchait de plus en plus de l'aubergiste. Elle s'avança encore un peu :elle était juste derrière Marie.

° Angoisse °

" Bonjour, Marie, je vous présente un petite fille que j'ai trouvé dans la rue quand Rubis et moi étions sortis, je crois qu'elle n'a pas mangé depuis plusieurs heures ,et sa lui fera un bien fou de se remplir l'estomac et ensuite je pourrai la raccompagner chez elle, qu'est -ce que vous en dites ? "

Yris lança un regard amiciale à Perle celle-ci était rester muette comme un carpe pendant la discussion avec Marie. Elle se devait maintenan d'attendre la reponse de Marie et surtout la permission de passer dans la cuisine pour pouvoir rejoindre Rubi. Yris et Perle ne laissaient passer aucune expression qui pourraient les trahire. On sentait l'angoisse d'Yris : une goutte de sueur coula sur son front, elle l'essuya d'un coup bref. Les deux filles attendait la réponse de Marie avec impatience et angoisse...

° Angoisse + Impatience °

Marie se leva de la table où elle s'était assise pour discuter avec Fïdà, cette elfe désespérée qu'elle laissait sombrer dans une mélancolie touchante. Marie ne voulait pas la rendre triste ou lui faire du mal, mais la laisser réfléchir à ses problèmes pour qu'elles puissent en parler ensemble avec du recul et que Marie trouve des choses intelligentes et fines comme à son habitude, pour réconforter la jeune elfe. Elle l'observa, debout, avec une expression froide et sobre, Marie n'allait certainement pas sourire à une personne dans le désarroi. C'était une façon malpolie de faire remarquer à son interlocuteur que l'on est en mesure de sourire lorsqu'il ne l'est pas, non vraiment, Marie était trop compréhensive pour commettre un tel acte. Elle posa délicatement sa main douce et propre aux ongles bien coupés sur l'épaule de Fïdà ; elle se rendait souvent aux bains pour être présentable et propre. Le frère de la jeune demoiselle semblait tenter de la réconforter aussi mais il devait crouler sous les mêmes problèmes alors son aide ne pouvait être vraiment significative. Marie le comprit aussitôt, c'est pourquoi de sa voix chaude et douce elle susurra à Fïdà :

" Je reviens bientôt, jeune enfant. Je vais m'occuper de quelques clients et de mon personnel. Pendant ce temps libre à vous de réfléchir avec un regard nouveau sur vos problèmes et nous en discuterons quand ce sera fait. "

Elle n'attendit pas de réponses ; c'était une femme qui savait ne pas demander plus aux autres qu'elle ne pouvait obtenir d'eux. Maintenant elle regardait de son oeil accéré, la salle pleine et ambiancée de son auberge, elle n'était pas peu fière de la réputation de son établissement, qui croissait de jour en jour.

* J'ai fourni bien du travail pour en arriver là, mais quelle fierté ! Moi seule, enfin avec l'aide de Rubi tout de même, j'ai crée ce lieu où les gens aiment venir discuter, se confier, s'énivrer, s'amuser, pleurer... J'ai bien raison d'en être fière, et si Bali ou ses tavernes de brigands disent être mieux que la mienne, c'est qu'ils ne savent pas de quelle réputation jouit mon auberge. On dit que c'est un repère pour honnêtes gens, oui, pas pour crapules, parce que ma bonté a sû sauver des âmes perdues et rester compréhensive jusqu'au bout. Cet endroit propre et amical est à mon image... c'est merveilleux. *

Malgré les pensées quelques peu orgueilleuses qu'avait Marie, elle ne s'arrêtait pas de surveiller la salle. Elle aperçut avec joie, Yris qui revenait dans la salle après sa longue pause, enfin une occasion de la remettre au travail cette enfant. Cela faisait au moins quatre heures et demi à la pendule d'eau, qu'elle se reposait dans sa chambre et que Marie devait s'occuper seule de la salle. Bien qu'elle sache le faire parfaitement, c'est tout de même plus reposant d'avoir quelqu'un sur qui compter. Elle ne payait pas Yris à rien faire tout de même. Elle écouta Yris avec bienveillance et sentit son coeur faire un bond lorsqu'elle entendit Yris dire qu'elle était sortie DEHORS avec RUBI. Non seulement, elles étaient parties se balader bien longuement mais surtout Rubi avait accepté la compagnie d'Yris ! Rubi qui n'aimait que Marie avait accepté une étrangère. Marie hocha la tête de contentement, alors comme ça, elle était tombée sur la perle rare, celle qui savait s'entendre avec Rubi et qui travaillait bien sauf lorsqu'elle partait sans prévenir.

" Jeune fille, vous auriez pu me prévenir de votre sortie, non ? "

Marie allait continuer lorsqu'elle s'aperçut enfin de la présence décrite par Yris. Une petite fille, un bébé, elle avait des traits fins et soignés. C'était sûrement une enfant choyée, mais Yris disait qu'elle n'avait pas mangé ; étrange puisque l'enfant n'était pas maigre. Pourtant Marie finit par ne pas en tenir compte, l'enfant était charmante et d'une gentilesse apparente, oui, Marie savait repérer ce genre de choses du premier regard. Elle parla plus fort pour qu'on sache que son auberge était charitable.

" Oui, Yris, occupe-toi de cette malheureuse. Elle est adorable, va en cuisine la nourrir. N'oublie pas de la ramener, c'est qu'on pourrait avoir envie de la garder c'tte mignonette ! "

Marie se mit à rire, un bon rire franc et honnête. Elle finit par se calmer et reporta son attention sur la noble qui semblait en grande conversation avec une jeune fille à l'air naturel et franche. Marie prit immédiatement Manette en bons termes. Pourquoi parlait-elle avec l'autre peste ?

Manette regarda Amandil qui était pour elle un moyen de se faire de l'argent. Manette regarda Amandil à nouveau, elle sortit alors une feuille de papier et un crayon de son sac et commença à faire un tableau avec marqué "recette, dépense, consommation, date.." elle resourit à Amandil et lui dit :

"Vous me donnerez un pourcentage d'avancement de l'argent en plus de l'argent que vous me devez chaque et vous devez payer toutes vos consommations ! Dans ce cas, marché conclu. "

* Elle est vraiment bête d'avoir accepté. *

Manette se leva et regagna sa place qui se trouvait derrière cette table, elle fit signe à Amandil de venir et raconta à Télécommande et aux harpies qui était Amandil et pourquoi ils devaient la protéger ensuite Manette attendit que la serveuse vienne. En attendant Manette présenta chacun de ses compagnons qui se trouvaient à côté d'elle à Amandil qui en avait l'air dégoûté :

"Amandil voici mes amis Télécommande, mon chat, elle est super gentille ne t'inquiète pas et puis voilà les harpies ; la maman harpie et son fils ne t'inquiète pas non plus elle est très douce sauf quand on embête son fils là comme toutes les mamans, elle devient agressive !"

Manette se demandait qui était vraiment sa cousine elle ne s'était pas presentée. Elle se demandait où elle habitait?quelle était sa couleur preferée? si elle aimait bien faire la fête? enfin tout ces questions que l'on pose. En vrai, c'était la première fois que Manette voyait sa cousine elle en connaissait l'existence mais ne l'avait jamais vue.

Yris était soulagée de la réaction de Marie elle s'attendait pas à cela mais était tout de même contente. Par contre elle ne pouvait pas ramener Perle en bas avec les clients.

" Marie je ne pourrait pas rammener la petite fille en bas, il faut que je la raccompagne le plus vite possible, vous comprenez ?

* Perle risquerait de gaffer et je ne purrait pas le permettre *

Elle se dirigeait dans la cuisine avec Perle dans les bras , ouvrit la porte, posa par terre la petite fille et commença à chercher de quoi manger dans les casseroles, dans les bacs à légumes et fruits.Elle servit Perle d'un verre de lait bien frait, Yris se servit un verre d'eau bien glacée, elle continua sa fouille et coupa en rondelle un pomme bien grosse et juteuse pour Perle. La petite fille saisit le bol et mangea avec precipitation, Yris s'assit enfin, après cette longue journée et mangea un pomme aussi. Quand Perle eut fini elles fermèrent la porte derriere elles et se rendi devant la porte principale afin d'ouvrir la porte de derrière pour Rubis. Elle s'empressa de partir et rejoigna Rubi qui avait l'air inquiète. Yris lui sourit pour la rassurer et tendit Perle dans les bras de sa mère.

" Voila ça y'est, Marie ne nous a pas posé problème et Perle a bien mangé, bon il faut que vous vous depechez de rentrer sinon quelqu'un pourrait nous voir ! "

* Ouf, on s'en ai bien sorti maintenan il faut que je patiente quelques instants pour faire croire que je l'ai raccompagner ! *

Manette regarda Amandil qui n'avait pas l'air finalement si méchante et désagréable qu'elle n'en avait l'air aux premiers abords avec ses manières de PED. Une bière mousseuse à la framboise se tenait face à Manette tandis qu'une bière non-alcoolisée était face à Amandil : Manette avait pris soin de lui commander une boisson lui correspondant. Elle avait remis 20 pièces d'or à Marie avec la gentilesse qui la caractérisait lorsqu'elle n'était pas face à des personnes aussi agressives qu'Amandil. Elle commença par se présenter puis elle était retourné à sa conversation avec Amandil. Ses cheveux qui l'empêchaient de voir furent violemment déplacés derrière son oreille. Elle trempa ses lèvres délicatement dans le breuvage, but cul-sec et reposa barbarement sa chope sur la table. Elle finit par déclarer :

" Par principe je préfère que tu te présentes avant moi. D'où viens-tu pour commencer ? Qu'est-ce tu veux faire ici, à Almée ? Et que comptes tu faire maintenant que tu m'as trouvée ? Tu n'as pas dû beaucoup voyager tu es toute propre... "`

* Il faut que j'aille me changer, je peux plus supporter cette robe qui gratte. Je pus vraiment trop le parfum, j'ai l'impression que je vais m'évanouir... *

Manette se dirigea vers Marie qui semblait sympathique pour lui demander où elle pourrait se vêtir de ses habits fraîchement lavés dans une rivière croisée en chemin. Elle vit que Marie était occupée, décida de se rasseoir pour écouter les réponses d'Amandil.

Rubi attendait dans le froid, les membres frigorifiés et las. Elle espérait de tout son coeur que tout se passerait bien car elle ne répondrait pas de ses actes sinon. Elle observait la porte de bois de la cuisine avec inssistance, qui était la peste qui avait refermé cette maudite porte ? Rubi sentait son corps entier s'enflammer lorsqu'elle y pensait : qui pouvait être suffisamment méchant pour lui faire de tels coups ? Elle frotta ses mains les unes contre les autres, résolue à attendre le retour d'Yris coûte que coûte. Elle claquait des dents et tremblait un peu, pourtant un véritable soulagement anima son visage lorsqu'elle aperçu Yris triomphante tenant dans ses bras Perle qui était prête à manger. Rubi saisit sa petite fille dans ses bras et la fit tournoyer de bonheur. Elle gratifia Yris d'un regard reconnaissant n'osant en dire plus de peur de paraître lourde. Elle se sentait chez elle, en sécurité et au chaud, elle retira son manteau chaud et prit Perle dans ses bras à nouveau pour l'amener dans sa chambre. Elle dit d'une voix entrecoupée par des silences hachés :

" Yris, je vais pas aller tout de suite aux bains parce que je dois travailler. Marie ne doit pas être contente de notre longue escapade. Elle ne me renverrait pas mais toi fais attention, tu viens de commencer. "

Rubi pouvait sembler jalouse aux premiers abords, mais elle donnait un conseil purement amical venant de sa personne à Yris qu'elle considérait comme une véritable amie. Elle allait gravir les hautes marches de l'escalier de bois lorsqu'elle se retourna et dit d'une voix brisée par l'émotion :

" Si un jour je peux faire baptiser Perle, en brisant le secret, tu seras sa marraine. "

Ses yeux brillaient d'un éclat humide, elle n'allait pas totalement pleurer mais elle était touchée qu'Yris lui ait témoigné tant d'amitié. C'était certainement la première fois qu'elle ressentait une telle reconnaissance et l'impression d'être protégée. Protégée par l'amitié que lui portait Yris. Étrange c'est certain, mais Rubi ne pouvait l'expliquer. Elle rebondit légèrement sur les marches de l'escalier avec Perle dans ses bras et se dirigea à la hâte sans un bruit vers la petite porte rouge de sa chambre. Elle y pénétra avec un sentiment de sécurité bienfaisant et réouvrit une seconde porte, celle de la porte de Perle. Elle installa l'enfant sur son matelas, elle avait l'air exténué. Mais elle avait mangé et devait se sentir beaucoup mieux. Rubi s'affala sur son matelas et regarda le plafond songeuse. De temps à autre elle baissait les yeux vers les sabots de Perle, fière d'avoir pu lui payer et de s'occuper bravement de sa fille. Sa condition n'est pas habituelle pour une jeune femme du moyen-âge ; elle devait s'occuper de sa fille seule sans le soutien financier d'un mari. Elle releva la tête droite et songea :

* C'est ma fille, mon trésor. Elle est sortie de mon ventre, et je l'aime, je l'aime. Je ne pourrais pas m'en séparer et Yris l'a comprit. Elle m'a comprit au premier regard et elle a risqué sa place pour moi, pour moi alors qu'elle ne me doit rien. Cette fille est une fille bien, c'est mon amie. Je devrais l'aider en cas de problèmes, toujours être présente. Pour Perle et pour Yris, je ferais des efforts. *

Les yeux dans le vague, elle se laissa sombrer dans un sommeil profond alors qu'elle s'était promis d'aller rejoindre Marie pour travailler.

Perle de son côté s'était très vite endormie en suçant son pouce tout en pensant à sa Tante Yris.

Yris regarda encore une fois, Rubi et Perle, elle voulait leur ressembler et les trouver très touchantes. Elle s'assit par terre, et reflechit a son avenir, elle se demandait ce qu'elle allait devenir sans Rubi, ce qu'elle allait faire quand elle partira de l'auberge; Yris voulait se préparer à ce qu'il l'attendrait, elle attendit encore un peu et retourna à l'auberge. Yris ouvrit la porte et s'avança vers Marie, il fallait maintenant qu'elle aie une attitude neutre envers l'aubergiste et devait lui dire que la petite fille était bien rentrée chez elle.

°Nervosité °

Elle se tenait debout devant Marie, elle ne savait pas comment s'y prendre pour lui mentir, elle tordait ses doigts dans tous les sens tellement qu'elle était angoissé, elle prit son couarge à deux mains et dit d'une ovix tremblante :

" Marie, je suis venue vous dire que Pe..., enfin la petite fille était bien arrivée chez elle, maintenant je crois que je vais me mettre au travail ! "

* Oh mon Dieu j'espere qu'elle n'a pas fait attention a ma gaffe ! Qu'est-ce que je peut etre nulle parfois ! *

°Angoisse + Nervosité °

* Il faut que je me mette au travaille et vite ! *

Yris attendait toujours Marie qui elle-meme n'avait pas fini de faire la conversation avec ses clients. Elle était impatiente d'aller se coucher mais elle savait qu'elle avait encore du travail dans l'auberge et devait faire ses preuve en tant que serveuse dans cette auberge réputée. Yris ne voulait pas perde son travail aussi tôt et avait vraiment enviede progresser aux côtés de Rubi et de Perle. Elle attendait toujours que Marie finisse de discuter avec ses clients.

°Fatigue°

Naruk entra dans l'auberge et s'assit à une table il allait attendre ici que la lance lui soit livré mais il savait qu'il devait prendre quelque chose.Pour lui toute personne devait être charitable et prêté son logement ... mais il semblait que tout le monde n'était pas du même avis. Comme il avait un peu faim il attendit donc que quelqu'un vint le voir voyant un serveuse qui s'approchait il lui demanda:

"Bonjour à vous pourrais-je avoir une petit soupe et le plat du jour avec de l'eau bien sûr, Il y a beaucoup de client en ce moment ?Jespere du moins plus que chez Bali à moins qu'une amour fraternelle ne vous lie à lui ?"

Ayant dis c'est quelque mot il attendit. Il pensait à cette prochaine croisade qu'il esperait pleine de réussite et de richesse pour donner au plus pauvre en attendant il n'était qu'un moine au milieu de la populace mais aprés tout il aimait cette populace donc pourquoi changer. Il changerait avec cette populace.

[ Hors de question qu'un tel message soit toléré ! Rallonges s'il te plaît ! ]

Marie finissait de servir quelques clients assoiffés lorsqu'elle remarqua qu'Yris lui parlait. Elle lui fit un léger signe amical lui indiquant de patienter pendant qu'elle écoutait la requête de la jeune naine, Manette. Marie aimait beaucoup la physionomie amicale et ouverte de cette jeune cliente, c'est pourquoi, elle lui rendit un sourire d'un même naturel et lui répondit d'une voix claire et douce :

" Pour les chambres, vous les souhaitez individuelles ou collectives ? Est-ce que... "

Elle désigna Amandil d'un léger mouvement de menton désapprobateur.

" Cette jeune dame fait partie de vos compagnons ? "

Elle regarda d'avantage Amandil et se sentit honteuse de ne pas témoigner d'amitié à une jeune fille qui avait l'air effondrée, les joues encore humides de larmes. Le problème qui se posait pour Marie était de savoir comment les créatures de Manette comptaient dormir ? Quel type de matelas leur conviendrait ? Par contre, la saleté dans laquelle ils se présentaient tous, lui donna envie de leur remettre les réductions qu'elle possédait pour les bains.

" Mademoiselle, je vais vous remettre un parchemin qui permet d'avoir une réduction de 1 000 pièces d'or sur un prix de groupe. " [ à Rajouter dans l'Inventaire ]

Marie chercha avec minutie dans les tiroirs annexes de son comptoir, le parchemin jaunie qu'elle avait obtenue en qualité de commerce de propagande. Elle envoyait habituellement des voyageurs qui étaient sales et avaient besoin de détente, mais là elle leur donnait cette réduction par sympathie. Elle ressortie victorieuse le parchemin minuscule où étaient inscrits ces caractères :

Réduction a écrit:

Réduction de 1 000 pièces d'or pour les Bains...

Elle regarda avec affection Manette, c'était le genre de jeune fille, courageuse et naturelle qu'était Marie avant d'ouvrir son commerce respectable. Elle lui remit le coupon en main et lui dit d'un ton protecteur et bienveillant :

" Je sais qu'il vous servira... d'autant plus que vous avez une personne plutôt... délicate dans votre suite. " finit par dire Marie à court de mots pour désigner gentillement Amandil.

Marie espérait de tout coeur que les aventuriers décideraient d'aller aux bains avant d'aller se coucher car ils étaient bien sales et saliraient ses chambres si avenantes. Marie se rappella la requête complète de Manette et ajouta :

" Ah, et pour vos boissons je vous les offre puisque vous allez dormir cici. Par contre les repas seront payants, au nombre de vingts pièces d'or par personne, mais je ne sais si vous souhaitez manger ici... Pour combien de personne souhaitez-vous réserver les chambres ? "

C'était un moyen habile de s'enquérir sur la façon de coucher les animaux. Marie laissa quelques secondes le temps de réfléchir à son interlocutrice et parla avec Yris :

" Ah, oui, tu as raison de vouloir de mettre au travail. " sa voix était un peu sévère. " Je ne suis pas très contente que vous m'ayez laissée seule sans prévenir. Mais si vous êtes fatiguée, je vous permet d'aller vous reposer avant de reprendre votre tâche. Je sais que vous êtes une jeune fille honnête mais il vous faut montrer plus de docilité envers moi, je suis votre aînée et employeuse. Comprenez-vous ? "

Cette alternance dans le tutoiement et le vouvoiement était typique chez Marie, lorsqu'elle prenait un rôle au sérieux, elle vouvoyait lorsqu'elle était placée comme impersonnelle mais tutoyait dès que l'affaire était plus humaine.